En Suisse, la blockchain dans l’immobilier est arrivée début 2019 : c’est à Zoug que ce sont
échangés 3 millions de francs via des “tokens”, et c’est l’entreprise Blockimmo qui s’en était
chargée. À la clé, une part d’un immeuble comportant 18 habitations ainsi qu’un restaurant (pour
plus, lire : https://bit.ly/2R3i6Sn). Cette démarche, encore peu utilisée en Suisse, semble être l’une
des utilisations prometteuses de la blockchain dans le monde immobilier. Mais ce n’est de loin pas
la seule.

Avant d’entrer dans les détails, rappelons brièvement le concept de la blockchain : technologie de
technique de stockage, la blockchain permet de transmettre des informations sans l’existence d’un
organe central. En cela, la confidentialité est absolue et la sécurité maximisée, car il n’y a pas
d’intermédiaires entre les différents partis d’une transaction, par exemple. La blockchain est déjà
couramment utilisée pour le partage et la transmission de bitcoins (une monnaie virtuelle), mais
son usage commence à se développer dans différents secteurs dont celui qui nous intéresse : les
transactions immobilières.

Concrètement, comment cela s’appliquerait-il ? Des projets pilotes menés notamment en
Angleterre tentent d’utiliser la blockchain comme remplacement du cadastre (ainsi que d’autres
registres fonciers). À terme, l’idée serait d’utiliser cette technologie pour remplacer les démarches
des notaires. En effet, le réseau hyper-sécurisé de la blockchain permettrait de transmettre des
données confidentielles sans le moindre problème… et donc sans notaire.

Bien sûr, les bitcoins entrent également en jeu dans le secteur immobilier. Il est déjà possible, avec
la plateforme Swiss Real Coin, d’utiliser une crypto monnaie dans le cadre d’investissement
immobiliers. Et, dans la suite logique, certaines start-ups proposent déjà d’acheter ou de vendre
des biens immobiliers au travers de la blockchain ; donc, sans aucun intermédiaire nécessaire.
À plus long terme, on pourrait imaginer une utilisation plus systématique de la blockchain dans les
transactions immobilières, qui pourraient être considérablement facilitées au niveau des modalités
de paiement, des vérifications des données, des assurances et des contrats.

Sources : https://bit.ly/36NG0Ilhttps://bit.ly/2tIf2my